Les filles d’Égalie

Gerd Brantenberg, [1977], Zulma, 2023, trad. Jean-Baptiste Coursaud

Marc Pichard
















  1. Qu’est-ce que le genre ? Si les ouvrages scientifiques sont nombreux qui ont pour objet de permettre de cerner ce concept central des sciences humaines et sociales contemporaines1, la lecture du roman de la norvégienne Gerd Brantenberg, Les filles d’Égalie2, initialement publié en 1973, propose d’y initier d’une autre manière – avant tout ludique mais fort instructive.

  2. Égalie est une société matriarcale. Les femmes y exercent la plupart des postes de pouvoir quand les hommes sont, pour leur part, assignés à la sphère et aux tâches domestiques. Mais la révolte gronde. Une petite poignée de « masculinistes », au premier rang desquels le héros du roman, l’adolescent Petronius, décident de se rebeller : les membres du Virage Viril brisent un tabou, en décidant de cultiver la terre, avant de mener des actions d’éclat pour porter leur cause (on verra notamment une cinquantaine de militants brûler leurs soutivs3 en place publique).

  3. Ce qui ne pourrait être qu’une aimable fable ou même une parodie se révèle un texte particulièrement précieux et même puissant, l’autrice tenant le pari du renversement de paradigme tout au long du roman, en révélant toutes les incidences et mettant ainsi au jour la plupart, sinon toutes4, les dimensions du genre.

  4. Parce que le genre est et exprime un rapport de pouvoir, il implique une « valence différentielle des sexes », pour reprendre la formule de Françoise Héritier : en fonction du sexe qui leur est associé, certaines valeurs et activités sont valorisées, d’autres déconsidérées, comme les individus qui les incarnent ou les occupent5. Dans la société matriarcale qu’est Égalie, toutes les fonctions de prestige sont réservées aux femmes, certains métiers également, et notamment celui de marine-plongeuse ; l’ambition, l’appât du gain, le goût des grosses voitures6 semblent l’apanage des femmes – qui pratiquent sans vergogne le womansplaining. Quant aux hommes, ils sont relégués à des fonctions jugées subalternes. Il convient avant tout qu’ils respectent les canons de beauté pour maximiser leurs chances d’obtenir un « pacte protège-paternité » - équivalent du mariage – quand la question n’a en aucun cas une importance comparable pour les femmes7 : « en se souciant continuellement de leur apparence, les [hommes] sont ainsi relégué[s] à la fonction d’ornements commercialisables par le [pacte protège-paternité], qui les destine à vivre dans l’ombre de leur [épouse] »8.

  5. Or, le roman l’illustre à merveille, le genre construit aussi nos critères de beauté comme nos pratiques du corps et d’habillement. À Égalie, les hommes sont idéalement petits et rondouillards9, et dotés d’un petit pénis10. Ils doivent prendre le plus grand soin de leur barbe et de leurs cheveux, mais ne sauraient avoir de poils sur le reste du corps11. Par respect des normes de décence comme d’esthétique12, dès l’adolescence, ils doivent se contraindre à porter un « soutien-verge » sans lequel on ne saurait imaginer qu’un homme se présente en public13 - et qui, apprend-on, porté sur une robe-chasuble, ne s’avère guère commode pour se soulager14.

  6. Les normes sexuelles n’en sont pas moins produites par le genre. Si, dans un système patriarcal, le « sexe PDV » (« pénis dans vagin ») figure la norme15, il n’en va, logiquement, pas de même en Égalie16. Que l’on n’en déduise pas qu’Égalie, société fortement structurée par le genre, est un monde sans violence sexiste (« - Putin de gonzes ! - Tous des traînés, ouais ! »17) ou sexuelle. La scène dans laquelle Petronius, alors âgé de moins de seize ans, est sexuellement abusé par trois femmes18 illustre la domination, la sidération, la honte de la victime19 et le blâme social qui se porte sur elle20 ; et, malgré l’absence de toute pénétration par le pénis (la bouche est pénétrée par les seins, le pénis manipulé à la main, la vulve frottée contre la cuisse de la victime, …), nul doute que l’on assiste alors à une scène de viol, l’absence de consentement à l’acte étant clairement exprimée (« Je ne veux pas ! » crie Petronius21). Que la victime elle-même ait du mal à mettre des mots sur ce qu’elle a subi22, et qui pourtant le hante23, ne fait que révéler un autre effet délètère des normes de genre.

  7. Au-delà, c’est la langue elle-même que le genre informe. Comme l’explique l’autrice dans la postface, « les Égaliennes ne pouvaient être qualifiées ni de gens ni d’êtres humains, ç’aurait été complètement invraisemblable dans une nation qui avait été un matriarcat depuis la nuit des temps. Elles sont donc devenues des gentes et des êtres fumains »24. Lire Les filles d’Égalie, c’est vivre l’expérience d’une langue gouvernée par d’autres normes de genre que les nôtres, mais qui n’en expriment pas moins des rapports de pouvoir25 : le pronom personnel il dans sa forme neutre est remplacé par le pronom personnel elle (« Si elle vous plaît, mademoiseau ? »26 ; « Comme d’habitude, elle fallait qu’il fasse son fayot »27 ; « Elle n’y avait aucun moyen de s’échapper »28) ; les mots se construisent à partir de racines féminines (« Il retrouva le courage et la maîtressise de lui-même »29 ; « La bande des quatre fut emmenée à la gentedarmerie »30), sauf à ce que la racine masculine s’impose au regard des pratiques sociales (on se fait « dépuceauter »31) ; le féminin l’emporte sur le masculin (à propos de deux enfants de sexes différents : « Les deux petites s’éclipsèrent »32 ; à propos d’une famille réunissant autant de personnes de l’un et l’autre sexe : « Nous voulons toutes passer un bon moment »33) ; les époux au foyer sont désignés par la fonction de leur épouse (« monsieur la cheffe plongeuse »34), les noms de métiers sont féminisées (on consulte « une médecine »35), les catégories exprimées au féminin (Mademoiseau Tapinois « repensa à sa position dans la salle des professeuses où il n’avait jamais été accepté de toutes » 36) comme, de manière générale, les fonctions, du moins les plus prestigieuses (on peut entendre dans l’Assemblée une « députette de sexe masculin »37). L’argot n’est pas en reste – la cyprine remplaçant le foutre38. L’inventivité de l’autrice pourrait perturber qui, en réalité, enchante par ce qu’elle révèle de la structure et du caractère genrés de la langue. Elle explique peut-être aussi que le texte soit resté aussi longtemps méconnu du public français, alors que la postface à l’édition norvégienne de 2013 souligne l’accueil enthousiaste qu’il a rencontré, d’abord en Scandinavie puis à travers toute l’Europe comme aux États-Unis39 : sa traduction constituait un tour de force, et Jean-Baptiste Coursaud a relevé le défi avec brio.

  8. On l’aura compris : le texte révèle le caractère construit, artificiel, conventionnel des normes et stéréotypes de genre, et la manière dont elles informent tous les rapports sociaux, mais aussi nos représentations des corps, de la sexualité, de la beauté, ou encore la langue. On pourrait trouver le trait forcé, tant le roman joue sur le registre de la symétrie avec les sociétés européennes de la fin du siècle dernier. Mais il illustre, de la plus simple et efficace des manières, la « socialisation de genre » entendue comme « les processus par lesquels les individus assignés depuis leur naissance à une classe de sexe apprennent à se comporter, à sentir et à penser selon les formes socialement associées à leur sexe et à “voir” le monde au prisme de la différence des sexes »40. La mère de Petronius le mentionne à plusieurs reprises : un autre ordre social est « impensable »41. En somme, le texte donne à voir comment le genre comme système (car tout se tient) normatif (car il contraint) est partout.

  9. Plus encore, et surtout, il donne à voir la réversibilité de l’argument naturaliste ou biologique censé fonder les différences. Comme le souligne l’autrice elle-même, « le roman contient un aspect fondamental, à savoir que les femmes utilisent des arguments biologiques pour asseoir sur les hommes leur maîtressise, comme elles disent. Elles affirment par exemple : étant donné que les hommes sont par nature plus forts que les femmes, ils doivent aussi assumer les tâches les plus pénibles, c’est-à-dire la garde des enfants et le nettoyage des sols. Les femmes, en revanche, s’adaptent mieux aux travaux non physiques, tels que diriger le pays ou occuper un fauteuil de directrice. Voilà ce que prétendent les Égaliennes, et les époux partagent leur avis ». Le roman illustre, au tout premier chef, comment la grossesse peut être mobilisée au soutien de solutions strictement contraires. Qu’on en juge : « L’inégalité de la nature repose sur l’incapacité de l’homme à accoucher, à donner naissance à des enfants. Ne pas avoir ce privilège signifie à son tour que l’homme a une fonction purement subordonnée dans la création de la vie fumaine […] »42 – de quoi l’on déduit qu’il convient alors, naturellement, que les hommes, sur lesquels pèsent la charge de la contraception, se consacrent ensuite aux enfants (« C’est […] dans la nature des choses, Kristoffer. Je donne naissance et tu prends possession du bébé. Ce sont quand même les hommes qui procréent ! »43). C’est du reste pareillement en nature que sont fondées les compétences sociales ou professionnelles : « Ils auraient beau se décarcasser et s’acharner à apprendre, leurs efforts seraient vains pour la simple et bonne raison que : les garsons n’avaient pas de règles ! Et sans règles menstruelles, sans cette force qui fusait de l’être fumain de sexe féminin et était en adéquation avec le cycle de la nature, ils ne pouvaient pas cultiver la terre. Tout fanerait entre leurs mains. Sans qu’ils comprennent pourquoi »44.

  10. Que celles et ceux à qui cette centralité du genre et de sa construction est d’ores et déjà connue ne boudent toutefois pas le plaisir de découvrir cet ouvrage roboratif – de le lire et le faire lire. Car à travers les luttes du Virage Viril, c’est une brève histoire des mobilisations féministes que nous propose Gerd Brantenberg. Libération sexuelle45, reconquête des corps46, dénonciation des limites de l’égalité formelle47, exhumation des écrits oubliés des dominé.es, révélation de l’absence de neutralité de la science et des scientifiques48, contestation les codes de la langue49, l’ouvrage retrace les combats, menés comme toujours à porter, sans taire les tensions qui ont traversé (l’articulation du féminisme et du marxisme50) et traversent encore (priorisation de l’oppression de classe ou de l’oppression de sexe51 ? rémunération du travail domestique ou incitation à s’émanciper du foyer ?52) les mouvements féministes, tous enjeux qui, cinquante ans après la publication du roman, les animent toujours.

Marc Pichard

Professeur de droit privé

Université Paris Nanterre,

Membre du Centre de droit civil des affaires et du contentieux économique (CEDCACE)

Références

  1. V. not., portant précisément ce titre, Laurie Laufer et Florence Rochefort, Qu’est-ce que le genre ?, Payot, coll. « Petite bibliothèque Payot », 2014 et les ouvrages cités infra.↩︎

  2. Gerd Brantenberg, Les filles d’Égalie, [1977], Zulma, 2023, trad. du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud.↩︎

  3. Abréviation de « soutiens-verges ».↩︎

  4. La binarité sexuelle n’y est en effet pas présentée comme un produit du genre.↩︎

  5. Laure Bereni, Sébastien Chauvin, Alexandre Jaunait et Anne Revillard, Introduction aux études sur le genre, 2e éd., De Boeck, 2012, p. 9 : « À travers la notion de “valence différentielle des sexes”, l’anthropologue Françoise Héritier montre que les valeurs associées au féminin sont systématiquement déconsidérées par rapport à celle qui sont associées au masculin, même si les valeurs liées à l’un ou l’autre sexe peuvent varier selon les sociétés ».↩︎

  6. Les filles d’Égalie, op. cit., p. 224.↩︎

  7. Ibid., p. 61, la mère de Petronius, à propos du surpoids de sa fille Ba : « La silhouette d’une femme n’a aucune espèce d’importance. On ne lui dit jamais qu’elle est belle ou qu’elle est moche en fonction de la forme que prend son corps. Ce qui tombe sous le sens car quand les femmes tombent enceintes, forcément, leur silhouette change, c’est une conséquence naturelle. Elle serait absurde d’idéaliser la femme ».↩︎

  8. Pour transposer Rosella Ghigi, v° « Beauté », in Juliette Rennes dir., Encyclopédie critique du genre, 2e éd., La découverte, 2021, p. 84 et s., p. 87, à propos du texte Mary Wollstonecraft, publié en 1792, A Vindication of the Rights of Woman : « En se souciant continuellement de leur apparence, les femmes sont ainsi reléguées à la fonction d’ornements commercialisables par le mariage, qui les destine à vivre dans l’ombre de leur mari ».↩︎

  9. Les filles d’Égalie, op. cit., p. 25 : « Et pendant ce temps, papa, lui (rondelet, replet, appétissant), parlait soutien-verge, bal des débutant et parfumage des parties honteuses à n’en plus finir, comme si avoir enfin la permission de se faire beau était la chose la plus affriolante qui puisse arriver sur Terre à un garson. Mais ça l’était ». Comme la mère de Petronius le glisse à son époux, en guise de compliment (et pour lui refuser l’achat d’une nouvelle tenue) : « N’oublie pas que tu es toujours rondouillard et girond quoi que tu portes » (ibid., p. 70). Les écolières ont « honte pour [leur professeur] en songeant à son corps musclé et disgracieux » (ibid., p. 171).↩︎

  10. Ibid., p. 28 : « Et, dans le secret de son âme, il savait qu’il pouvait être fier d’une chose en particulier, une seule ; une chose qui l’amenait à penser qu’il n’avait peut-être pas, en définitive, de si mauvaises chances [de rencontrer la femme « qui ferait de lui un homme »] : Il était doté d’un pénis inhabituellement petit ». V. aussi p. 51, les compliments de la première maîtresse de Petronius sur son physique. Comp. la description d’un homme prenant la parole devant l’Assemblée philogyne, p. 77-78 : « C’était un petit bonhomme corpulent, avec une barbe lisse, en pointe. Un type coquet en somme. Quoique… n’avait-il pas, en définitive, un pénis beaucoup trop gros ? Les députettes ne purent s’empêcher d’observer son engin alors que, debout dans l’assemblée, il soumettait sa proposition ». À propos d’un enseignant (p. 170) : « Le pire, c’étaient les ragots qui couraient à son propos : “Tapinois a une bite énorme !” ».↩︎

  11. Ibid., p. 23 : « Tous les hommes n’ont pas la malchance d’être poilus à cet endroit. Mais que veux-tu, certains ont une poitrine fournie, et ce sont autant de poils qui doivent être éliminés », explique le père de Petronius à son fils adolescent. Adde not. p. 394, la description d’une publicité pour crème dépilatoire.↩︎

  12. Ibid., p. 72-73 : « Une tenue masculine, quelle qu’elle soit, sera toujours aménagée d’un soutien-verge. Ça a toujours été comme ça et ça le restera ». Le supprimer « serait indécent » et « surtout inesthétique ».↩︎

  13. Un des fils conducteurs du roman réside dans la volonté de Petronius d’épouser la profession de plongeuse sous-marine – de « femme-grenouille ». Or, lorsque s’ouvre le roman, l’hypothèse n’est pas envisageable (par les femmes) : il n’existe en effet pas de combinaison de plongée avec soutien-verge et construire une combinaison de plongée pour homme sans soutien-verge est « impensable » (p. 72). Des innovations seront toutefois tentées (v. not. p. 185 et s., le cadeau d’anniversaire de Petronius).↩︎

  14. Les filles d’Égalie, p. 298 : les femmes n’ont, pour leur part, « qu’à déboutonner le pont rabattable de leur culotte ».↩︎

  15. Sur la place du « sexe PDV » dans l’hétéronormativité, v., pour une première approche ludique, Meg-John Barker et Jules Scheele, Queer Theory, une histoire graphique, [2016], La Découverte, 2023, trad. de l’anglais par Valentine Dervaux et Rémy Toulouse, avec la collaboration d’Emmanuel Beaubatie, spéc. p. 86.↩︎

  16. Ibid. p. 49 et s., p. 91 et s., etc. Sa pratique, transgressive, nourrit les fantasmes : ibid., p. 292.↩︎

  17. Ibid., p. 138.↩︎

  18. Ibid., p. 112 et s.↩︎

  19. Qu’il ressentira aussi comme victime de violences conjugales (ibid., p. 369). Pour une illustration du cycle de la violence conjugale, v. p. 359 et s.↩︎

  20. V. les propos de la mère de Petronius à propos de l’agression (ibid., p. 122) : « Donc tu étais consentant !? Et au bout d’un moment tu as changé d’avis, tu as voulu renoncer, et là, forcément, elle a utilisé la violence pour abuser de toi jusqu’au bout. Oui, je connais la chanson. Tu sais, quand on est directrice du bien-être social, on est confrontée à des centaines d’histoires de ce style, où des hommes testistériques viennent raconter qu’ils sont été victimes de ceci et de cela, auquel en fait ils se sont eux-mêmes exposés. Mais tu t’attends à quoi, Petronius, en allant marcher seul sur la plage à dix heures du soir ? […] Elle faut une bonne fois pour toutes que tu te souviennes, mon petit Petronius – je vais te donner un bon conseil, de mère à fils -, elle faut absolument que tu te souviennes qu’une femme est une femme, et qu’une femme a des besoins qu’elle doit assouvir ». Par la suite, la mère de Petronius décide de ne pas déposer plainte : il est préférable de tout oublier, d’autant qu’un homme victime d’une telle agression n’a « presque aucune chance par la suite de décrocher un pacte protège-paternité » (p. 123).↩︎

  21. Ibid., p. 115.↩︎

  22. Ibid., p. 197 : « - Tu ne m’as pas porté secours quand j’ai été agressé. – Tu veux dire violé ? ».↩︎

  23. Ibid., p. 193.↩︎

  24. Les filles d’Égalie, op. cit., postface à l’édition norvégienne de 2013, p. 416.↩︎

  25. V. not. Alice Coutant, v° Langage, in Juliette Rennes dir., Encyclopédie critique du genre, op. cit., p. 415 et s., qui s’ouvre sur la citation de Roland Barthes : « Le langage est une législation, la langue en est le code. Nous ne voyons pas le pouvoir qui est dans la langue, parce que nous oublions que toute langue est un classement, et que tout classement est oppressif ». Sur les liens entre genre et grammaire dans la langue française, v. not. Yannick Chevalier et Christine Planté, « Ce que le genre doit à la grammaire », in Qu’est ce que le genre ?, op. cit., p. 13 et s., spéc. p. 21 et s.↩︎

  26. Les filles d’Égalie, op. cit., p. 32.↩︎

  27. Ibid., p. 30-31.↩︎

  28. Ibid., p. 116.↩︎

  29. Ibid., p. 32.↩︎

  30. Ibid., p. 388.↩︎

  31. Ibid., not. p. 222.↩︎

  32. Ibid., p. 178.↩︎

  33. Ibid., p. 173.↩︎

  34. Ibid., p. 176. V. aussi p. 68 : « monsieur la négociante Monade avait dû commencer à porter une moumoute l’année dernière ».↩︎

  35. Ibid., p. 153.↩︎

  36. Ibid., p. 171.↩︎

  37. Ibid., p. 77.↩︎

  38. « Qu’est-ce que tu veux cypriner avec un tube ? » (ibid., p. 67) ; « Des femmes dignes de ce nom comme toi et moi se cyprinent de la décence comme de leur premier pantalon » (ibid., p. 82) ; « les pétas n’ont rien à cyprimer sur un bateau. C’est un boulot de nana ! » ; « Espèce de jeanne-cyprine, va ! » (ibid., p. 139) ; untel est « tellement mal cyprinu qu’il a l’air d’un fil à coudre » (ibid., p. 172) ; etc.↩︎

  39. Les filles d’Égalie, op. cit., postface à l’édition norvégienne de 2013, p. 420.↩︎

  40. Laure Bereni, Sébastien Chauvin, Alexandre Jaunait et Anne Revillard, Introduction aux études sur le genre, op. cit., p. 107.↩︎

  41. Les filles d’Égalie, op. cit., not. p. 72 et p. 175.↩︎

  42. Ibid., p. 106.↩︎

  43. Ibid., p. 154-155.↩︎

  44. Ibid., p. 262.↩︎

  45. Ibid., p. 290.↩︎

  46. V. le nouveau rapport aux poils de Petronius, ibid., p. 394.↩︎

  47. Ibid., p. 311 et s.↩︎

  48. Ibid., p. 248, 274 ou encore 282.↩︎

  49. Ibid., p. 333.↩︎

  50. Ibid., p. 248 : « Je les ai lues, moi, les œuvres de Karla Amarryx. Parce que je suis quelqu’un de futé et de radical, je me suis penché dessus. Sauf qu’elles ne parlent pas des hommes. Elles seraient drôlement bien si les hommes n’existaient pas. Le hic, c’est qu on existe » ; adde p. 283 et s.↩︎

  51. Ibid., p. 274-275.↩︎

  52. Ibid., p. 324.↩︎